Publié : Novembre 2023

 

INTRODUCTION

A simple map shows Winnipeg with a red marker indicating the location of "The Forks" near a river confluence.

A detailed map of The Forks area in Winnipeg highlights various landmarks including the Canadian Museum for Human Rights, the Mahatma Gandhi Statue, Union Station, the Winnipeg Sign, Forks Market, Forks Bridge, and the Children's Museum.

 

Winnipeg se trouve sur le territoire faisant l’objet du Traité 1, soit les terres ancestrales des peuples anichinabé, cri, oji-cri, déné et dakota, et la terre natale des Métis. Au cœur de la ville, au confluent de l’Assiniboine et de la rivière Rouge, se trouve La Fourche. Autrefois un champ brûlé abritant des bâtiments ferroviaires vides et, bien avant cela, un lieu de rencontre vieux de plus de 6 000 ans pour les chasseurs de bison autochtones, cette destination urbaine et dynamique de 22 hectares offre désormais, depuis le milieu des années 1980, de magnifiques espaces publics ouverts et accessibles très appréciés des locaux et des visiteurs.

Le lieu sert d’étude de cas précieuse en matière de développement de destinations réussi, de tourisme d’hiver, de lieux publics, de durabilité environnementale, de partenariats avec les Autochtones et d’initiatives communautaires.

Le Partenariat de La Fourche et de Portage Nord sous-tend le développement intentionnel de La Fourche et place les habitants au cœur de ce développement. Ces derniers attirent et soutiennent les voyageurs, qui sont nombreux à faire
eux-mêmes partie des peuples autochtones.

 

LE PASSÉ

Histoire

Les terres sur lesquelles est établie La Fourche sont un lieu de rencontre important depuis plus de 6 000 ans. Les peuples autochtones s’y déplaçaient pour chasser le bison et pêcher dans les rivières, particulièrement les Assiniboines, les Cris, les Anichinabés et les Dakotas. Au début des années 1700, les premiers colons européens sont arrivés et ont établi des forts et des postes de traite à La Fourche et dans ses environs. Le lieu est alors devenu une plaque tournante pour l’échange de vivres et de ressources le long de la voie de transport.

Puis le gouvernement canadien, vers la fin des
années 1800, a commencé à inviter les immigrants à s’installer dans la région. La Fourche est vite devenue un lieu privilégié pour le développement des chemins de fer dans les Prairies, ce qui a d’ailleurs valu à Winnipeg le surnom de « porte d’entrée de l’Ouest canadien ». Les bâtiments ferroviaires inoccupés sur le site ont été transformés en installations et attractions qui caractérisent aujourd’hui La Fourche. Les efforts se poursuivent pour honorer cet important lieu de rencontre comptant plus de 6 000 ans d’histoire majoritairement autochtone. Un comité consultatif sur le patrimoine oriente depuis près de 40 ans les plans relatifs aux éléments patrimoniaux du site.

An old black-and-white photograph from 1918 shows Union Station and the East Yards in Winnipeg, featuring a grand entrance with a large dome and the surrounding industrial area.

 

La Fourche : Utilisation autochtone du territoire

Selon les recherches, le site historique de La Fourche est un lieu de rencontre depuis au moins 6 000 ans. Situé au confluent des rivières Rouge et Assiniboine, deux voies navigables importantes, le site de La Fourche était un endroit de choix pour se rencontrer, commercer et s’établir. D’ailleurs, selon les histoires transmises par les aînés, une grande réunion de paix entre neuf Premières Nations devait y avoir lieu il y a 700 ans. Il existe aussi des preuves de la présence de plusieurs groupes culturels provenant de différentes régions avant le 18e siècle, notamment la tenue d’une rencontre entre les peuples algonquins de ce qu’on appelle aujourd’hui le centre et le sud du Manitoba, le nord-ouest de l’Ontario, le nord-ouest du Minnesota et même des parties du Minnesota et du Dakota du Nord le long de la vallée de la rivière Rouge [Quaternary Consultants référencés dans Downie (2002) : p. 7-8]. Les premiers Européens dans la région ont mentionné que les peuples Assiniboine (Nakoda), Ojibwa (Anishnabe), Cris (Nehiyawak) et Sioux (Dakota) y résidaient par intermittence ou selon les saisons en fonction de la disponibilité du gibier. Depuis 1804, plusieurs familles métisses se sont également installées à La Fourche ou dans les environs pour faire la chasse commerciale de bisons ou travailler comme transporteurs contractuels pour la Northwest Company.

Source : Extraits du manuscrit non publié de David Hems et Scott P. Stephen intitulé The Forks National Historic Site: Historic Context (Winnipeg : Parcs Canada, 2010).

La Fourche, d'hier à aujourd'hui

 

 

Partenariat de La Fourche et de Portage Nord

Le Partenariat de La Fourche et de Portage Nord a vu le jour au milieu des années 1990, à la suite du fusionnement de la North Portage Development Corporation et de la Forks Renewal Corporation, toutes deux en activité depuis le début ou le milieu des années 1980. Grâce aux quartiers de La Fourche et de Portage Nord, le Partenariat, comme le souligne son site Web, fournit aux gens toutes les raisons possibles de vivre, de travailler et de se divertir au centre-ville. Aujourd’hui, le Partenariat assume l’intendance de La Fourche tout en plaçant le renouveau de cette dernière au premier plan. Clare MacKay, responsable en chef des communautés pour le Partenariat, le qualifie de société de développement communautaire au cœur de La Fourche, devenue la première destination touristique en ville.

 

LE PRÉSENT

Située sur une propriété privée et fonctionnant sans le moindre revenu gouvernemental, La Fourche est un site autonome sur le plan financier. Le conseil d’administration du Partenariat, composé de 10 membres, peut ainsi prendre certains risques et saisir des occasions de collaboration et de développement.

A modern photo shows The Forks area in Winnipeg with the Canadian Museum for Human Rights, the CN Stage, the Esplanade Riel pedestrian bridge, and a skyline of downtown buildings, all lightly dusted with snow.

 

Approche axée sur la population

Mme MacKay explique que le Partenariat a cherché à créer un espace qui plaise d’abord aux habitants de la région. Cela permet ainsi d’attirer les voyageurs en quête d’expériences locales et authentiques. Aujourd’hui, toutes les activités à La Fourche ont des retombées positives sur la communauté locale et le milieu naturel. Mme MacKay fait remarquer que c’est un peu comme une mini-ville en soi, et celle-ci engendre un effet boule de neige : les gens sont attirés par ce que le site offre d’intéressant, ils y dépensent de l’argent, puis on réinvestit cet argent dans le site. De cette façon, La Fourche contribue à l’économie locale, soutient le développement social et culturel et place la durabilité environnementale au cœur de ses initiatives, autant d’éléments essentiels à la réussite du développement d’une destination gérée par sa communauté.

Lieu de rencontre pour tous

Communément qualifiée de « lieu de rencontre pour tous », La Fourche offre toujours quelque chose à faire, et tous y sont les bienvenus. L’équipe sur place propose des attractions et des programmes inspirés de chaque saison pour mettre en valeur le meilleur de Winnipeg, les profondes racines autochtones de la région ainsi que l’histoire de la ville, marquée par l’accueil de nouveaux arrivants et de nouvelles cultures.

 

 

Activités, attractions et installations

Les activités et attractions offertes ont délibérément été intégrées au site et à son histoire. Il s’agit d’espaces tels que l’Oodena Celebration Circle (Oodena signifie « cœur de la ville » en langue ojibwée) et le Prairie Garden, un jardin de près de 1 900 mètres carrés présentant plus de 150 différents exemples de prairies d’herbes hautes indigènes de la région.

La Fourche compte également des espaces familiaux, dont le Manitoba Theatre for Young People, le Manitoba Children’s Museum et The Plaza at The Forks, le plus grand planchodrome urbain au Canada. Le Musée canadien pour les droits de la personne, premier musée en son genre, y a également ouvert ses portes en 2014 et offre des programmes destinés aux familles et aux groupes scolaires. On trouve aussi à La Fourche la scène et le terrain du CN, deux espaces événementiels qui n’accueillent généralement pas d’événements privés ou avec espaces clôturés car, comme le souligne Mme MacKay, on veut que le site reste ouvert et accessible à tous.

Le centre d’information touristique de Voyage Manitoba est établi à La Fourche, et Samantha Dawson, spécialiste de la gestion des destinations à Voyage Manitoba, estime que c’est le meilleur endroit de tout Winnipeg pour orienter les gens. Selon elle, la plupart des visiteurs de Winnipeg aboutissent à La Fourche pour une raison ou une autre, y compris pour séjourner au Inn at The Forks, le premier et seul hôtel du quartier.

Une autre attraction populaire est le marché de La Fourche, qui regroupe un éventail éclectique de plus de 40 endroits où casser la croûte et acheter des produits provenant de fabricants et de détaillants locaux. En 2019, on a de nouveau amélioré le marché en lui ajoutant The Common Patio, un espace extérieur doté d’un permis d’alcool.

« Ils ont transformé un espace qui servait autrefois de traverse en un lieu dynamique en plein air. C’est un nouveau concept, une terrasse aménagée par la communauté pour s’y retrouver, manger et s’amuser, explique Mme Dawson. Des personnes de tous horizons s’y rassemblent pour profiter de cet espace au bord de la rivière. » Mme MacKay souligne l’importance de l’art à La Fourche : tout projet qui y est entrepris doit être accompagné d’une réflexion sur l’embellissement. Selon elle, le mariage de l’art et d’une signalisation limitée confère au lieu une atmosphère agréable, même si les gens ne sont pas toujours conscients de l’intention ayant conduit à la création de ce sentiment.

 

A photo shows children playing a giant chess game in front of the entrance to The Forks Market in Winnipeg, with trees displaying autumn foliage.

 

Espaces autochtones

Ces dernières années, l’équipe de La Fourche a orienté son travail de manière à ce qu’il intègre mieux l’histoire autochtone de la région et permette, dans un esprit de collaboration, d’établir des relations de confiance avec les Aînés et les conseillers autochtones. « Nous avons toujours essayé de mettre à l’honneur les histoires et les points de vue autochtones, mais nous n’avons pas toujours réussi à les intégrer pleinement, précise Mme MacKay. Nous sommes en train de bâtir ces relations, et il nous reste encore beaucoup de travail à faire [au sein des communautés autochtones]. » Mme MacKay fait remarquer que La Fourche ne peut avancer dans sa démarche de vérité et de réconciliation qu’au « rythme de la confiance » qui se construit. Elle ajoute que de nombreuses parties du site sont devenues importantes pour les communautés autochtones. Le Partenariat s’est donc adapté et a soutenu le processus tout en gardant les espaces ouverts, accessibles et publics. Après avoir fait l’objet d’améliorations en 2018, y compris sur le plan de l’accessibilité, le lieu anciennement connu sous le nom de South Point, à La Fourche, a fait l’objet d’une cérémonie traditionnelle de baptême autochtone. Les Aînés Clarence et Barbara Nepinak l’ont renommé Niizhoziibean, qui signifie « deux rivières » en langue ojibwée. Le lieu rend hommage au patrimoine autochtone de la région et au lien qui unit les peuples autochtones aux rivières. Les visiteurs peuvent s’y recueillir. La plupart des œuvres d’art public à La Fourche intègrent l’histoire et la culture autochtones. Niimaamaa, un mot qui signifie « ma mère » pour les Cris, les Ojibwés et les Métis, est une sculpture stylisée d’une femme enceinte mesurant un peu plus de neuf mètres de haut. Balance of Spirit Within (Équilibre de l’esprit intérieur) est un rocher de granit de 10 tonnes dont les images symboliques évoquent la relation entre le corps et l’esprit; ce rocher serait vieux de plusieurs millions d’années. Les 6 000 ans d’histoire de La Fourche sont également illustrés sur le Wall Through Time (Mur du temps). Plus récemment, l’Agowiidiwinan Centre, géré par la Commission des relations découlant des traités du Manitoba, a ouvert ses portes à La Fourche. Agowiidiwinan signifie « rassembler les choses » en langue anishinaabemowin, ce qui est tout à fait approprié puisque ce centre du savoir rassemble les gens pour leur enseigner l’histoire du traité.

A photo shows Indigenous people in traditional attire dancing and celebrating in an outdoor cultural space at The Forks in Winnipeg, with onlookers and various sculptures in the background.

 

 

Saisonnalité

Bien que tirer le meilleur parti de chaque saison soit essentiel au succès de La Fourche, la programmation hivernale est particulièrement importante compte tenu de l’emplacement géographique du site. Mme MacKay fait remarquer que les gens patinent sur les rivières de Winnipeg depuis plus de 100 ans, une tradition que La Fourche a su mettre à profit. De fait, le sentier de la rivière Nestaweya, présenté par la Winnipeg Foundation, transforme chaque année les rivières entourant le site en un endroit où les habitants et les visiteurs peuvent s’adonner gratuitement à des activités de plein air. De 2008 à 2014, le Livre Guinness des records a d’ailleurs reconnu le sentier comme étant le plus long sentier de patinage naturellement gelé. Le nom cri Nestaweya, utilisé à l’origine pour désigner le site et la ville aujourd’hui connue sous le nom de Winnipeg, signifie « trois points ». Ceci témoigne de la façon dont les peuples autochtones se rassemblaient à La Fourche à partir de trois différentes directions sur les rivières. « Nous avons ajouté des éléments ces dernières années, notamment une piste de ski de fond et la possibilité de louer sur place des traîneaux, des vélos à pneus surdimensionnés et des luges à pousser avec le pied, précise Mme MacKay. La Ville de Winnipeg aide également à aménager et à entretenir des points d’accès supplémentaires. »

 

A photo shows people standing inside unique wooden warming huts on an icy surface at The Forks in Winnipeg.

 

A winter scene shows people skating and walking on a snow-covered river trail at The Forks in Winnipeg, with trees and a bridge in the background.

 

 

En 2009, l’architecte local Peter Hargraves a soumis l’idée de transformer un concours d’architecture en art public pendant la saison hivernale. La première année, le projet « Warming Huts: An Art + Architecture
Competition » a vu Antoine Predock, le célèbre architecte du Musée canadien des droits de la personne, concevoir l’une des cabanes qui jalonnent le sentier de la rivière.

Le concours reçoit aujourd’hui des propositions du monde entier. Dans un effort visant à mobiliser l’ensemble de la communauté, La Fourche a ajouté, grâce à des fonds fournis par le Conseil des arts du Canada, un abri conçu et fabriqué par des élèves du secondaire, qui entrent en contact avec des équipes du monde entier dans le cadre du projet. Mme MacKay décrit ces abris comme des endroits où l’on peut s’arrêter pour se réchauffer et discuter d’art et d’architecture pendant qu’on promène son chien.

 

 

Au cours de l’été 2022, l’équipe de La Fourche a réinventé sa façon de célébrer la fête du Canada. En effet, à la suite de la découverte de tombes anonymes sur les sites d’anciens pensionnats autochtones, Mme MacKay explique que l’équipe s’était donné l’objectif d’offrir à toutes les communautés un espace chaleureux et accueillant, d’autant plus que les premières sépultures avaient été découvertes quelques semaines avant la fête du Canada de 2021. Et considérant le passé de La Fourche, il était nécessaire de prendre le temps de discuter de tout cela avec le plus grand nombre de personnes possible. Des tables rondes tenant compte des traumatismes ont été organisées avec les peuples autochtones, les nouveaux arrivants et les jeunes pour mieux comprendre les prochaines étapes et offrir un espace où rendre hommage aux enfants disparus tout en se rassemblant collectivement.

« Les activités prévues à La Fourche incitaient soit à la participation, soit à la célébration, soit à la réflexion, selon l’endroit où elles se déroulaient sur le site, ajoute Mme MacKay. Nous avons noué des liens avec des communautés qui ne s’étaient pas senties bienvenues par le passé, et nous comptons continuer sur cette lancée. »

A photo shows a live musical performance on a stage at The Forks in Winnipeg, with a singer and band performing in front of a Canadian flag backdrop and an audience watching.

 

 

L’ AVENIR

Objectif zéro

En 2008, La Fourche a entamé son parcours vers l’Objectif zéro : zéro déchet, zéro gaspillage d’eau et zéro émission de carbone. La cible initiale pour l’atteinte de cet objectif était l’année 2010. Toutefois, Mme MacKay a admis qu’il est rapidement devenu évident que le parcours serait beaucoup plus long que prévu. La première initiative « Objectif zéro » a été prise lors du remplacement du système de chauffage, de ventilation et de climatisation du marché de La Fourche. Le conseil d’administration a accepté la recommandation d’équiper le bâtiment d’un système géothermique afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et les coûts de chauffage. L’équipe responsable a ensuite installé un composteur BIOvatorTM, capable de composter diverses matières organiques provenant du site, y compris les déchets alimentaires du marché de La Fourche. Le composteur est silencieux, réduit les coûts et produit un terreau riche en nutriments qui peut être utilisé dans les environs de La Fourche. Pour soutenir les efforts de compostage et promouvoir une approche holistique du recyclage visant la réduction des déchets à la source, La Fourche a installé des stations de tri dans son marché. Le personnel sur place vérifie que le tri des déchets est fait correctement et que les matières recyclables ne sont pas contaminées. L’huile végétale usagée est transformée en biocarburant, lequel alimente ensuite certains véhicules du site, notamment la surfaceuse qui nettoie les pistes de patinage. On a également opté pour des ustensiles réutilisables dans les restaurants, construit une station centrale de lavage de la vaisselle pour réduire le nombre de couverts et de récipients en plastique, et éliminé aussi les sacs et les récipients de boissons à usage unique en plastique.

Un jardin urbain et un verger public ont également été aménagés à La Fourche, après que des dizaines d’arbres malades aient été retirés du site au printemps 2013. Winnipeg CORE (Community Orchards for Resources and Education) a proposé l’idée de cet espace jardinier, tandis qu’une entreprise locale (CitiGrow) a aidé à mettre sur pied le jardin urbain. Les visiteurs peuvent aujourd’hui cueillir des fruits frais et des baies en se promenant sur le site. Encourager les habitants et les voyageurs à se rendre à La Fourche en utilisant des moyens de transport écologiques est une autre initiative de l’Objectif zéro, rendue possible par le développement des pistes cyclables et autres options de transport. Les personnes qui viennent en voiture sont informées, par l’intermédiaire de leur parcmètre, de la façon dont l’argent dépensé pour le stationnement sera réinvesti à La Fourche. « L’une des choses qui frappent le plus [à La Fourche], c’est le souci de favoriser le développement durable, affirme Mme Dawson. Les gens ici sont conscients de l’importance de la nature, et ils ont fait beaucoup d’efforts intentionnels pour se réconcilier avec elle. » Mme MacKay explique que l’équipe de La Fourche cherche constamment des moyens d’améliorer la gestion des déchets sur le site et de faire des choix écologiques qui sont également bénéfiques pour l’organisation. Elle ajoute que de nombreuses choses ont été mises à l’essai, mais certaines n’ont pas fonctionné. Par exemple, l’équipe a étudié la possibilité d’utiliser l’énergie éolienne, mais a constaté que le site n’était pas assez venteux pour que cette option soit viable. Dans les années à venir, on cherchera à élargir le système géothermique de façon à pouvoir alimenter les logements construits sur le site.

 

CONCLUSION

A photo shows four people walking along a scenic riverside path lined with trees and autumn leaves at The Forks in Winnipeg.

 

Même si les réalisations à La Fourche ont été nombreuses au fil des ans, Mme MacKay est convaincue que l’équipe du Partenariat de La Fourche et de Portage Nord poursuivra ses efforts d’engagement communautaire pour faire en sorte que le site continue d’évoluer. Le plan stratégique de l’organisation guidera les projets et les développements futurs à La Fourche, dans le but de soutenir un lieu à usage mixte qui met en valeur le patrimoine de la région tout en offrant des solutions novatrices et bénéfiques pour les communautés qui le fréquentent. Et grâce à l’Objectif zéro, La Fourche demeurera un chef de file en matière de tourisme durable et régénérateur pour de nombreuses années à venir. Il ne fait aucun doute que La Fourche a été aménagée judicieusement, en pensant à la fois aux habitants et aux visiteurs, ce qui en fait une destination incontournable de Winnipeg.

 

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Écrit par :
Melissa Mccluskey